Les figures de l'oeuvre

      

Les Alchimistes pensaient que leur savoir ne devait pas être transmis à des profanes.Il leur fallait en outre se protéger de l'inquisition et des grands princes d'Europe.

La pierre philosophale étant avant tout une quête,les alchimistes devaient pouvoir partager leur science,de maitre à disciple.Alors ,ils mirent au point un langage..peuplé de paraboles,allégories et chimères afin d'illustrer leurs travaux.
Les métaux,les agents sont figurés par des animaux réels ou imaginaires,les astres,et des clefs correspondants aux différentes phases de l'œuvre.
A commencer par le Lion Vert,représenté plus haut,il symbolise le vitriol et l'action de dévorer l'astre soleil,indique sa fonction corrosive et pénétrante..si c'est un simple lion,il devient le vif argent,c'est à dire ,le mercure,quant il combat un dragon ailé,il peut représenter la fixité du souffre.

Ce qu'il faut surtout comprendre,c'est que chaque alchimiste encode ses travaux et accomplit son œuvre selon ses aspirations alchimiques et ses croyances profondes..

Ainsi, Nicolas Flamel utilisaient des figures religieuses,Fulcanelli, croyait lui ,que le savoir était gravé dans la pierre,le Comte de Cagliostro,un aspirant alchimiste,avait créer une loge,semblable à une société secrète,il se prenait pour le roi Salomon et sa femme ,une réincarnation de la Reine de Sabba..

Mais cela c'est une autre histoire..( Les appelés)

L'ourobos ,ou le dragon qui se mord la queue,symbole de l'union des opposés,en lui s'incarnent toutes les transformations de la matière.
Si il n'est qu'un dragon,il incarne le salpêtre .

Le griffon est l'union du souffre et du mercure.

L'oiseau est le principe aérien,le serpent ,l'élément aquatique,l'arsenic..cette image indique une des phases de l'œuvre.
Si le serpent est un basilic ,il est le cinabre ou sulfure de mercure,oxyde de zinc.
Si l'oiseau est un aigle ,le sel d'ammonium.

La salamandre, et le renard sont le souffre.

Le phoenix ,lui incarne la dernière phase de l'oeuvre,la Rubedo,l'oeuvre au rouge,la renaissance.

Le secret de la pierre philosophale.